Nous voulons vivre ensemble dans le respect de ce qui nous lie.
Nous ne voulons pas d’une société raciste.
Les solidarités doivent être pour, et avec, toutes celles qui
en ont besoin.

     Travailleuses et travailleurs étrangers, personnes exilées, étudiantes et étudiants… sont les cibles de politiques migratoires qui voient en l’étranger un criminel en puissance, un « indésirable ».

La loi immigration de janvier 2024 et le Pacte Asile et Immigration de l’UE ont encore radicalisé des politiques répressives et brutales.

     Les mers ramènent les corps de noyés ; des enfants et des adolescents sont abandonnés par les institutions ; des personnes qui travaillent, étudient, vivent ici se voient refuser leur régularisation, sont traitées comme des délinquants ; des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés inouïes pour prolonger leur titre de séjour et perdent leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

Sur cette toile de fond, prospèrent au quotidien racisme, xénophobie, stigmatisation et discriminations.

    L’extrême droite en profite pour développer le fantasme d’une population « étrangère » « inassimilable ». Elle attise le rejet des « étrangers » qui seraient la cause de tous les maux socio-économiques.
Il faut réagir ! Il faut être au quotidien avec toutes les organisations syndicales et associatives qui s’engagent auprès de celles et ceux qui sont privé-e-s de leurs droits et de leur dignité pour une couleur de peau, une religion ou le simple fait d’être né-e-s ailleurs

Nous manifestons ce 21 décembre pour le respect de la protection et des droits :

• .des travailleuses et travailleurs migrants,
•  de leurs familles,
• de toutes les personnes exilées !